Associer l’augmentation de l’activité d’imagerie TEP et la radioprotection du personnel : l’exemple de l’hôpital d’Esbjerg au Danemark

A l’époque, le service de Médecine Nucléaire de l’Hôpital d’Esberg dispose déjà d’un injecteur automatique. Néanmoins, avec l’augmentation à venir de l’activité TEP, un deuxième injecteur était nécessaire et le service a donc décidé d’étudier le marché pour identifier l’injecteur automatique le plus adapté. Pour l’acquisition de son nouvel injecteur automatique, le service de médecine nucléaire de l’hôpital d’Esbjerg s’est d’abord orienté vers un premier choix. Mais lorsque le radiophysicien du service, Thomas Quist, se rend à un congrès international, il assiste à une démonstration d’une unité autonome de fractionnement et d’injection de radiopharmaceutiques haute énergie : le Posijet®. Déjà éprouvé dans les pays nordiques voisins que sont la Norvège et la Finlande, le Posijet® n’est à l’époque pas encore implanté au Danemark.

Thomas Quist et Signe Reinholdt Sørensen, la bioanalyste du service, décident alors de se rendre dans un premier temps à l’hôpital universitaire d’Aalborg, au Danemark, pour voir l’utilisation d’un autre injecteur, puis à Bergen, en Norvège, pour étudier le Posijet® en action. Deux visites terrain et de véritables témoignages utilisateurs qui font la différence pour Thomas Quist et Signe Reinholdt Sørensen. Parmi leurs observations : la fiabilité du Posijet® en termes de dilution des médicaments radiopharmaceutiques d’une part – grâce aux contrôles possibles de la solution-mère évitant le gaspillage du radiotraceur très coûteux – et d’exposition aux radiations d’autre part, sans oublier la facilité d’utilisation dans le flux de travail de l’activité TEP. Leur choix définitif est fait, ce sera le Posijet®.