Accorder radioprotection du personnel et augmentation de l’activité : l’exemple du centre Petic à Cardiff
La problématique : "Trouver des solutions pour combattre la surexposition du personnel médical aux rayonnements ionisants"
Opérationnel depuis septembre 2010, le centre d’imagerie TEP pour la recherche et le diagnostic du Pays de Galles (Wales Research and Diagnostic PET Imaging Centre – PETIC) exploite l’une des installations d’imagerie TEP les plus avancées du Royaume-Uni. Le nombre d’examens de PET scans FDG est ainsi passé de 675 lors de sa première année d’exploitation, à plus 2800 en 2018. Un chiffre en constante augmentation !
En 2015, le centre décide de lancer un audit sur l’exposition aux rayonnements ionisants de plusieurs de ses collaborateurs (11 manipulateurs d’électroradiologie médicale et 3 techniciens). Premier résultat de l’audit et comme présupposé, l’étude a permis d’affirmer que plus un manipulateur opérait durant le mois, plus la dose reçue obtenue sur le dosimètre bague TLD était importante. Deuxième résultat, plus alarmant, l’étude a révélé que deux des membres de l’équipe ont reçu des doses supérieures aux contraintes de dose annuelles d’un professionnel en catégorie B (150 mSv). Les deux membres recevant respectivement une dose de 178 mSv et de 154 mSv.
Suite à cet audit, le centre se décide à agir et liste plusieurs recommandations à suivre, parmi lesquelles l’optimisation des procédures pour la préparation, la distribution et l’administration au sein du PETIC ; la formation adéquate et le suivi des compétences des collaborateurs ; la mise à disposition de plus d’équipements de protection individuelle (EPI) afin de réduire l’exposition de la peau mais surtout l’acquisition d’un système automatique !